Fatigue, irritabilité, perte de libido : est-ce vraiment l’andropause ?

AccueilMédecine, gérontologie, soins à domicile

Fatigue, irritabilité, perte de libido : est-ce vraiment l’andropause ?

Vous vous sentez constamment fatigué, vous devenez facilement irritable et vous constatez une baisse marquée de votre libido. Ces symptômes vous inquiètent, vous vous interrogez sur une éventuelle andropause. Elle est souvent comparée à la ménopause féminine, elle demeure méconnue et mal comprise. Est-ce un bouleversement hormonal ?

L’andropause est un phénomène réel, mais discret

Contrairement à la ménopause chez la femme, l’andropause masculine reste plus subtile et c’est généralement un tabou. Il s’agit d’un processus graduel lié à la diminution de la production de testostérone. Cette hormone est essentielle chez l’homme. Cette baisse commence autour de 40 ans, mais elle devient significative à la cinquantaine.

Cette diminution assez lente explique pourquoi l’andropause passe souvent inaperçue ou se confond facilement avec d’autres troubles. Selon les études médicales, environ 20 % des hommes de plus de 50 ans présentent des symptômes liés à une baisse marquée de testostérone. Vous pouvez d’ailleurs trouver un peu plus d’informations à ce sujet sur le site Charles.co qui évoque parfaitement ce phénomène.

perte de libido

Comment identifier précisément l’andropause ?

L’andropause ne se résume pas à quelques sautes d’humeur ou à une diminution occasionnelle de la libido. Les signes caractéristiques incluent une fatigue chronique persistante, une irritabilité exacerbée sans raison apparente, une réduction nette du désir sexuel ainsi qu’une perte de la masse musculaire. Cette dernière se fait au profit d’un stockage plus important des graisses abdominales. Des troubles du sommeil et des difficultés de concentration peuvent aussi se dévoiler.

Si ces symptômes vous semblent familiers, il est préférable de consulter un médecin. Celui-ci pourra évaluer votre taux de testostérone grâce à une simple prise de sang. Généralement, s’il est inférieur à 3,5 ng/ml, il est considéré comme faible. Dans ce cas de figure, le diagnostic d’hypogonadisme lié à l’âge, autrement dit : l’andropause se confirme.

Attention, certaines confusions sont possibles

Ne faites pas de raccourcis ! La fatigue, l’irritabilité et la baisse de libido sont parfois liées à d’autres problèmes de santé. Parmi ces derniers, nous comptons la dépression, l’apnée du sommeil, des troubles thyroïdiens ou encore le stress chronique. Réalisez de préférence un bilan complet avec votre médecin pour écarter ces éventuelles pathologies avant de conclure à l’andropause.

Des études ont montré qu’une minorité d’hommes avec ces symptômes souffrent effectivement d’une baisse pathologique de la testostérone. Il est donc indispensable d’éviter tout auto-diagnostic et de solliciter un professionnel de la santé.

A lire aussi :   Quel est l'âge idéal pour avoir recours à la chirurgie plastique ?

Comment gérer l’andropause lorsqu’elle est confirmée ?

Sachez qu’il existe des solutions. En fonction de votre état de santé, le médecin est en mesure de proposer un traitement hormonal substitutif par testostérone. Il est administré sous forme d’injections, de gels ou encore de patchs cutanés. Ces traitements bonifient généralement significativement la qualité de vie tout en réduisant la fatigue, en améliorant l’humeur et en restaurant partiellement la libido.

Toutefois, le traitement hormonal exige une surveillance médicale, car il comporte certains risques. Vous pourriez être concerné par une augmentation du risque cardiovasculaire ou des troubles prostatiques.

La fatigue, l’irritabilité ainsi que la perte de la libido dès 50 ans chez l’homme peuvent faire référence à l’andropause, mais seul un diagnostic médical précis vous renseignera. Ne négligez donc pas cet avis avant d’envisager un traitement.

COMMENTAIRES

WORDPRESS: 0