Comment la vente en viager facilite le financement de la maison de retraite ?

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Comment la vente en viager facilite le financement de la maison de retraite ?

Dans une vente en viager, un senior (crédirentier) vend son bien immobilier à un acheteur (débirentier) en échange d’une rente viagère versée jusqu’à son décès. Cette rente offre aux seniors un complément de revenus pour profiter pleinement de leur retraite. Découvrez comment cette transaction immobilière peut alléger les charges financières liées à la maison de retraite.

Une aide au financement de la maison de retraite

L’entrée en maison de retraite implique souvent des dépenses importantes pour les seniors et leurs enfants. D’ailleurs, cela peut devenir source de tensions en raison des obligations légales qu’ont les enfants vis-à-vis de leur géniteur. Parcourez l’article peut-on refuser de payer la maison de retraite de ses parents pour en savoir plus. Afin de faciliter la tâche aux parents comme aux enfants, le viager est de plus en plus sollicité.

Dès la signature du contrat, un bouquet (somme d’argent définie) est versé au senior. Celui-ci peut servir au paiement des premiers frais d’entrée en maison de retraite. Par la suite, les rentes perçues de façon mensuelle peuvent contribuer au paiement des frais d’hébergement.

vente en viager

Viager libre ou viager occupé ?

Selon que le senior conserve ou non l’usufruit de son bien, il existe deux types de viager : viager libre ou viager occupé. Dans le viager libre, l’acheteur entre en possession du bien dès que l’acte de vente est signé. Il peut donc en faire usage dès ce moment : l’habiter, le louer, etc. Quant au viager occupé, il laisse la possibilité au senior de continuer à occuper le bien jusqu’à son décès ou une date convenue. L’acheteur bénéficie d’une réduction du prix en contrepartie de cette occupation.

Dans le cadre d’un viager occupé, la gestion et l’entretien du bien sont généralement partagés entre le débirentier et le crédirentier. Le vendeur prend en charge les petits travaux d’entretien et charges courantes (factures d’eau, d’électricité, taxes d’habitation, etc.). Il doit également veiller au maintien du bien en bon état pour éviter sa dégradation.

Quant à l’acheteur, il est responsable des taxes foncières, des gros travaux et de toute rénovation qui pourrait améliorer ou maintenir la valeur du bien sur le long terme. Cette répartition des responsabilités permet au crédirentier d’alléger les dépenses les plus lourdes tout en conservant l’usufruit de son bien. Le viager occupé est donc plus souvent sollicité par les seniors. Toutefois, le viager libre offre des avantages fiscaux qu’il est utile de connaître avant de faire un choix définitif.

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Vente en viager : les précautions à prendre

Même si elle est très avantageuse, la vente en viager n’est pas sans risques. Avant la signature de l’acte :

  • évaluez le bien, car une estimation précise de la valeur du bien garantit une rente juste pour le senior ;
  • choisissez bien votre débirentier (ce dernier doit être solvable pour éviter les problèmes de paiement) ;
  • sollicitez l’accompagnement de professionnels du viager.

En outre, l’analyse des clauses doit être faite avec minutie pour éviter les mauvaises surprises. Par exemple, il est important de bien définir les conditions de résiliation du contrat en amont. Alors que certains motifs de résiliation sont universels, d’autres doivent être définis par des clauses spécifiques : les clauses résolutoires.

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